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vendredi 30 mars 2012

ORWELL, 1984.




"Il  n'y a aucune possibilité pour qu'un changement perceptible ait lieu pendant la durée de notre existence. Nous sommes des morts." p.235.

Ces mots résonnent encore dans ma tête et surtout la dernière phrase, "Nous sommes des morts". Ces mots résument, à eux-seuls, l'entièreté du roman d'Orwell. Telle est la complexité du problème à résoudre. 
Si Winston continue à vivre comme il l'a toujours fait, la vie qui s'offre à lui n'est autre qu'une existence fade, sans goût, sans intérêt, sans amour, sans passion, sans libertés,...
Si au contraire il se rebelle afin de vivre sa vie comme il l'entend, certes il vivra quelques heures, voire au mieux, quelques jours de bonheur, mais il se voue ainsi à être persécuté, torturé, voire jusque mort s'en suive par les gens du parti et partisans de "Big Brother".

Qu'aurions-nous fait à la place de Winston? Un sujet intéressant pour les moralistes que nous sommes...

P.S.: J'espère bientôt voir l'adaptation cinématographique de ce roman d'Orwell. Il me tarde de voir les acteurs choisis et notamment pour jouer le personnage, Winston pour qui mon imagination a déjà travailler longuement. 
(Petit, gros, vieux, grise mine, boitant,...)